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• 1260, aussi « clou rivé »; de river♦ Courte tige cylindrique munie d'une tête, et dont on aplatit l'autre extrémité au moment de l'assemblage (⇒ rivure). Pose d'un rivet dans des trous forés. Refoulement à chaud de la tête du rivet. Rivets et boulons d'un assemblage, d'une machine.Rivet(Paul) (1876 - 1958) anthropologue français. Fondateur du musée de l'Homme (1937).————————Rivetn. m. Courte tige cylindrique en métal dont une extrémité est renflée en une tête tronconique ou hémisphérique et dont on mate l'extrémité opposée sur la pièce à assembler.|| Rivet tubulaire, en deux parties, l'une mâle, l'autre femelle.⇒RIVET, subst. masc.TECHNOLOGIEA. — ,,Clou dont la pointe ou l'extrémité est refoulée sur elle-même`` (CHESN. t. 2 1858). Il remit les morceaux [de fer] au feu, où il les reprit un à un, pour les façonner. Il forgeait des rivets à six pans (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 529). Suivant la forme de sa tête, le rivet est dit à tête en goutte de suif, à tête sphérique, à tête fraisée (GORGEU, Machines-outils, 1928, p. 51).— MARÉCHALERIE. Pointe d'un clou brochée dans la corne du sabot d'un cheval. Le cheval se coupera, si vous ne noyez un peu plus ces rivets qui débordent trop (Ac. 1798-1878).B. — ,,Fût en acier, équipé d'une tête sphérique ou fraisée, et dont on constitue à froid ou à chaud une tête opposée par forgeage à partir du métal du fût en excès`` (FOREST. Métall. 1977).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. I. 1. 1260 « broche métallique servant à assembler deux pièces » (ÉTIENNE BOILEAU, Métiers, 167 ds T.-L.: rivet que l'on met deseure le[s] manches des coustiaus); 2. 1680 « extrémité du clou qui porte sur la corne quand on a ferré un cheval » (RICH.). II. 1. XIIIe s. [ms.] « liseret de cuir, couture formant bordure autour d'un soulier » (JEAN DE GARLANDE, Dictionarius, éd. A. Scheler, 24 ds Jahrbuch für roman. und engl. Lit. t. 6, 1865, p. 296: intercutium: rivez); 1549 rivet de soulier (EST., s.v. rive); 1611 (COTGR.: The welt of a shooe); 1680 synon. de tranchefile (RICH.); 2. 1783 « bord d'un toit terminé par un pignon » (Encyclop. méthod. Mécan. t. 2, p. 72b); 3. 1842 « cordeau » tiré au rivet (Ac. Compl.). I dér. de river. II dér. de rive « bord »; suff. -et. Il est cependant difficile de dire si II 1 est à rattacher à I [notion d'attache solide, FEW t. 10, p. 413a] ou, ce qui paraît plus probable, à II [notion d'entourage, de bordure]; pour II 2, cf. FEW, pp. 412a et 413a; II 3 paraît se rattacher à la notion de lisière, de tracé. Fréq. abs. littér.:24. Bbg. BARB. Misc. 29 1944-52, p. 435.
rivet [ʀivɛ] n. m.ÉTYM. 1260; de river.❖1 Vx. Clou que l'on rive. — Mod. Courte tige cylindrique munie d'une tête à une extrémité et dont l'autre extrémité est destinée à être aplatie au moment de l'assemblage (⇒ Rivure). || Tête (hémisphérique, fraisée…), tige ou fût, rivure d'un rivet. || Pose d'un rivet dans des trous forés. || Refoulement à chaud de la tête du rivet (au marteau, à la bouterolle, à la riveuse). || Rivet foré, dont la partie inférieure est divisée en plusieurs sections. || Rivet fendu. || Rivet tubulaire. — Plaques de tôle assemblées par rivets. ⇒ River, riveter. || Rivets et boulons d'un assemblage, d'une machine… || Rivet d'un compas.❖DÉR. Riveter, rivetier.
Encyclopédie Universelle. 2012.